Par Agnès Taravella, journaliste
Le tableau des toits de Paris ne serait pas tout à fait complet sans ses pigeons ni surtout ses chats ! Wolfgang Reitherman ne s’y trompe pas lorsqu’il dépeint en 19701 pour Walt Disney le Paris des années 1910 dans Les Aristochats. En 2007, Brad Bird prend le même chemin et laisse Ratatouille admirer la capitale, donnant aux rats un museau plus sympathique. Quant à la panthère sur la verrière du Grand Palais en 2012, rien à craindre, il s’agissait du tournage d’un film publicitaire de Cartier ! Pourtant, c’est bien toute une faune qui a élu domicile sur les toits de la capitale. Et elle fait l’objet d’une grande attention de la Ville...
La crise du logement menacerait-elle également les oiseaux ? Leur population aurait doublé en un demi-siècle : la Ville de Paris estime aujourd’hui à plus de 56 le nombre d’espèces nichant intra-muros. 70 même en comptant les oiseaux des bois de Vincennes et de Boulogne. Plus que jamais, la chanson de Charles Trénet « Les Oiseaux de Paris » reste d’actualité ! Ces derniers n’arrivent certainement plus à faire « plus de bruits qu’les autos (...) chaque soir à minuit », mais cette pollution grandissante ne semble pas les gêner outre mesure. La capitale est avant tout pour eux, un lieu de nourriture abondante où les hivers sont plus doux (3 à 4 degrés en moyenne) qu’à la campagne.
Le tableau des toits de Paris ne serait pas tout à fait complet sans ses pigeons ni surtout ses chats ! Wolfgang Reitherman ne s’y trompe pas lorsqu’il dépeint en 19701 pour Walt Disney le Paris des années 1910 dans Les Aristochats. En 2007, Brad Bird prend le même chemin et laisse Ratatouille admirer la capitale, donnant aux rats un museau plus sympathique. Quant à la panthère sur la verrière du Grand Palais en 2012, rien à craindre, il s’agissait du tournage d’un film publicitaire de Cartier ! Pourtant, c’est bien toute une faune qui a élu domicile sur les toits de la capitale. Et elle fait l’objet d’une grande attention de la Ville...
Un nichoir très demandé
La crise du logement menacerait-elle également les oiseaux ? Leur population aurait doublé en un demi-siècle : la Ville de Paris estime aujourd’hui à plus de 56 le nombre d’espèces nichant intra-muros. 70 même en comptant les oiseaux des bois de Vincennes et de Boulogne. Plus que jamais, la chanson de Charles Trénet « Les Oiseaux de Paris » reste d’actualité ! Ces derniers n’arrivent certainement plus à faire « plus de bruits qu’les autos (...) chaque soir à minuit », mais cette pollution grandissante ne semble pas les gêner outre mesure. La capitale est avant tout pour eux, un lieu de nourriture abondante où les hivers sont plus doux (3 à 4 degrés en moyenne) qu’à la campagne.
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