Constitutifs de l’identité de la capitale, les toits de zinc se sont imposés dans la seconde moitié du XIXe siècle pour des raisons démographiques et économiques.

L'histoire contemporaine des toits de Paris commence avec la transformation de la capitale par Napoléon III et le préfet Haussmann entre 1852 et 1870. Ce projet a pour objectif, entre bien d’autres, de répondre au problème de logement, lié à la très forte augmentation de la population parisienne au milieu du XIXe siècle. Même les combles des immeubles sont aménagés pour loger les populations les moins fortunées. La structure utilisée pour surélever les toitures est dite des « combles à la Mansart », du nom de l’architecte François Mansart (1598-1666) qui aurait popularisé, et non inventé, ce type de construction, un toit à quatre pans. Les terrassons (les deux pans supérieurs) sont en pente douce alors que les brisis (pans inférieurs) sont en très forte pente. Cette technique est donc connue bien avant le réaménagement d’Haussmann. Sur les clichés de Charles Marville (1813-1879) qui a immortalisé les rues de Paris avant leurs tr
Lire la suite ?
Vous êtes abonné ?
Pour lire la suite, saisissez vos identifiants
A lire aussi...
Sur les toits de Paris : architectures d’exception
Une scène à ciel ouvert OPÉRA GARNIER, PARIS IXe Maître d’œuvre Charles Garnier Réalisation 1862-1875 Apollon et sa lyre, entouré par la Poésie et l’Harmonie, domine avec majesté l’Opéra Garnier depuis son inauguration en 1875. Mais ce petit groupe n’est pas le seul à profiter des toits de zinc et de la coupole de cuivre vert oxydé …
Paris : vues d’en haut
Le Perchoir Marais IVe arrondissement M° Hôtel-de-Ville Les toits de Paris sont l’une des richesses de la capitale et l’équipe du Perchoir l’a bien compris, qui propose de « donner aux Parisiens l’opportunité de se réapproprier des espaces atypiques ». Fort du succès de son premier restaurant-bar près de Ménilmontant, le Perchoir se niche depuis …
Sur les toits de Paris : pousse-toi de là que je m’y mette
Par Agnès Taravella, journaliste Le tableau des toits de Paris ne serait pas tout à fait complet sans ses pigeons ni surtout ses chats ! Wolfgang Reitherman ne s’y trompe pas lorsqu’il dépeint en 19701 pour Walt Disney le Paris des années 1910 dans Les Aristochats. En 2007, Brad Bird prend le même chemin et laisse …