Par Laetitia Fernandez, journaliste
Il y a plus d’un siècle, les familles palermitaines venaient au cimetière des capucins le dimanche, comme on vient rendre visite à de la famille, à un proche. En Sicile, les vivants sont proches de leurs défunts. Les premiers occupants du cimetière furent les capucins, retrouvés morts dans leur monastère à la fin du XVIe siècle à l’époque des grandes pestes. Ils furent rejoints par les bourgeois et les aristocrates palermitains du XIXe siècle. Le cimetière fut fermé en 1880. On y trouve aussi la sépulture de Ayia, roi de Tunis, qui mourut à Palerme en 1622 après s’être converti… au catholicisme. Alexandre Dumas, visita le cimetière en 1836 et lut l’inscription : « Je naquis roi à Tunis, Poussé par le sort à Palerme J’embrassai la sainte foi La sainte foi et la vie honnête Me sauvèrent à l’heure de la mort.»
Le cimetière des Capucins et le roi de Tunis
Il y a plus d’un siècle, les familles palermitaines venaient au cimetière des capucins le dimanche, comme on vient rendre visite à de la famille, à un proche. En Sicile, les vivants sont proches de leurs défunts. Les premiers occupants du cimetière furent les capucins, retrouvés morts dans leur monastère à la fin du XVIe siècle à l’époque des grandes pestes. Ils furent rejoints par les bourgeois et les aristocrates palermitains du XIXe siècle. Le cimetière fut fermé en 1880. On y trouve aussi la sépulture de Ayia, roi de Tunis, qui mourut à Palerme en 1622 après s’être converti… au catholicisme. Alexandre Dumas, visita le cimetière en 1836 et lut l’inscription : « Je naquis roi à Tunis, Poussé par le sort à Palerme J’embrassai la sainte foi La sainte foi et la vie honnête Me sauvèrent à l’heure de la mort.»
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