Par Laetitia Fernandez, journaliste
«Palerme est une ville qui fait tourner la tête», écrivait le voyageur arabe Ibn Gubayr dans le récit qu’il fit de son voyage en Sicile en 1184. En 2018, une même sensation vertigineuse s’empare du voyageur arrivant à Palerme. La ville est plus éblouissante que jamais. Après tant d’années de déliquescence, Palerme change de visage. Édifices et palais délabrés connaissent un sérieux lifting et retrouvent leur faste. Le voyageur pressent que la renaissance de la ville n’en est qu’à ses débuts.
Première étape du voyage : Bab el Bahr, « la porte de la mer ». Face à la baie, elle est toujours debout, dans l’ancien quartier arabe de la ville, la Kalsa, « al-Halichah », l’élue. Les récits de l’époque racontent la citadelleforteresse qui entourait la ville construite par les fatimides en 937. Les bords de mer ont bien changé, aménagés en balade et lieu de loisirs. La journée, amateurs de qi gong, amoureux et sportifs se retrouvent sur le Foro Italico. En scrutant l’horizon et la mer étale, on imagine les vagues de conquérants qui se sont succédé à Palerme : Byzantins, Romains, Arabes, Normands, Suaves, Espagnols. Chacun a laissé son empreinte. À Palerme, on ne se sent plus vraiment en Europe ni en Occident. On a déjà un pied en Orient. On est entre deux mondes.
«Palerme est une ville qui fait tourner la tête», écrivait le voyageur arabe Ibn Gubayr dans le récit qu’il fit de son voyage en Sicile en 1184. En 2018, une même sensation vertigineuse s’empare du voyageur arrivant à Palerme. La ville est plus éblouissante que jamais. Après tant d’années de déliquescence, Palerme change de visage. Édifices et palais délabrés connaissent un sérieux lifting et retrouvent leur faste. Le voyageur pressent que la renaissance de la ville n’en est qu’à ses débuts.
Première étape du voyage : Bab el Bahr, « la porte de la mer ». Face à la baie, elle est toujours debout, dans l’ancien quartier arabe de la ville, la Kalsa, « al-Halichah », l’élue. Les récits de l’époque racontent la citadelleforteresse qui entourait la ville construite par les fatimides en 937. Les bords de mer ont bien changé, aménagés en balade et lieu de loisirs. La journée, amateurs de qi gong, amoureux et sportifs se retrouvent sur le Foro Italico. En scrutant l’horizon et la mer étale, on imagine les vagues de conquérants qui se sont succédé à Palerme : Byzantins, Romains, Arabes, Normands, Suaves, Espagnols. Chacun a laissé son empreinte. À Palerme, on ne se sent plus vraiment en Europe ni en Occident. On a déjà un pied en Orient. On est entre deux mondes.
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