Par Mathieu Braunstein, journaliste, ancien coopérant à l'Institut français de Prague
Jusqu’à la fin des années 1930, Prague est considérée par beaucoup comme une vitrine de l’architecture moderne. Rompant avec les ors et les motifs décoratifs de l’Art nouveau – dont on pourra néanmoins admirer la magnificence à la Maison municipale (Obecní dům) –, la modernité s’affirme après la Première Guerre mondiale dans la simplicité des lignes. Elle puise dans le registre industriel, mais aussi dans le répertoire des formes gréco-latines, périodiquement remises au goût du jour.
Il souffle ainsi comme un air d’Italie, dans les jardins du Château, parsemés de sculptures et de formes antiques. Le mérite en revient à Jože Plečnik, chargé, à partir de 1921, de réaménager les jardins et les appartements présidentiels. Occupé depuis le ixe siècle, formidablement embelli à la fin du Moyen Âge (xive siècle) par les apports du gothique flamboyant, le Château est devenu une coquille vide après la défaite de la Montagne blanche en 1620, quand le pouvoir politique s’installe sans partage à Vienne.
Jusqu’à la fin des années 1930, Prague est considérée par beaucoup comme une vitrine de l’architecture moderne. Rompant avec les ors et les motifs décoratifs de l’Art nouveau – dont on pourra néanmoins admirer la magnificence à la Maison municipale (Obecní dům) –, la modernité s’affirme après la Première Guerre mondiale dans la simplicité des lignes. Elle puise dans le registre industriel, mais aussi dans le répertoire des formes gréco-latines, périodiquement remises au goût du jour.
Il souffle ainsi comme un air d’Italie, dans les jardins du Château, parsemés de sculptures et de formes antiques. Le mérite en revient à Jože Plečnik, chargé, à partir de 1921, de réaménager les jardins et les appartements présidentiels. Occupé depuis le ixe siècle, formidablement embelli à la fin du Moyen Âge (xive siècle) par les apports du gothique flamboyant, le Château est devenu une coquille vide après la défaite de la Montagne blanche en 1620, quand le pouvoir politique s’installe sans partage à Vienne.
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