Par la Rédaction
paru en mars 2019
L'Âme des Lieux N° 4
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    • Se perdre sur les hauteurs

    Prague, au-delà du pont Charles

    Magnifique, la capitale tchèque vaut mieux qu’une déambulation touristique entre la Vieille Ville et le Château. Visite hors norme d’une cité d’exception.
    Par Mathieu Braunstein, journaliste, ancien coopérant à l'Institut français de Prague

    Prague ne se limite pas à une forêt de clochers gothiques, au dôme baroque de Saint-Nicolas, à la place de la Vieille-ville, à la verdoyante colline du Château, ni bien sûr au fameux pont Charles. Elle n’est pas que la ville aux « mille tours et mille clochers » que viennent visiter des millions de touristes chaque année. Cette ville-là est belle, magnifique même… On aurait tort de n’y voir qu’un décor.

    Après la révolution de Velours de novembre-décembre 1989, le phénomène des privatisations et, de ce qu’on a appelé ici, des « restitutions » a fait souffler sur l’immobilier pragois comme un vent de folie : les héritiers des propriétaires d’avant 1948 ont récupéré les biens familiaux, souvent des immeubles entiers. Sous la pression touristique, les prix se sont envolés. La Vieille-Ville – et son tissu médiéval – (Staré Město)) et la Nouvelle-Ville, créée par le roi Charles IV en 1348 (Nové Město), se sont peuplées d’hôtels et d’hébergements meublés.

    Pour les touristes du monde entier, une sorte de chemin processionnel d’un nouveau type s’est créé à partir de la Tour poudrière, menant de la place de la Vieille-Ville au Château en passant par le pont Charles aux trente statues baroques, les rues Celetná, Karlova et Nerudova.

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