Par Mathieu Braunstein, journaliste, ancien coopérant à l'Institut français de Prague
« En mars 1902, je fus à Prague. » Guillaume Apollinaire dépose sa valise à la consigne de la gare et s’enfonce dans les vieilles rues, le nom de son hôtel griffonné sur un bout de papier. Perdu, il hésite puis finit par trouver le « café chantant » où l’attend sa logeuse. Il entre. Praha, « le seuil » en tchèque. Prague, bâtie à la croisée de l’Europe et de la Bohême, de l’histoire et du rêve. Ainsi débute la nouvelle « Le Passant de Prague » tirée du recueil L’Hérésiarque et compagnie. En quelques paragraphes, le poète recrée l’atmosphère fantastique de la ville mythique où se mêlent héritage et prophétie. Suivons-le au coeur du labyrinthe aux « mille tours » et mille mots, car le voyage à Prague est aussi un voyage au pays des lettres.
« En mars 1902, je fus à Prague. » Guillaume Apollinaire dépose sa valise à la consigne de la gare et s’enfonce dans les vieilles rues, le nom de son hôtel griffonné sur un bout de papier. Perdu, il hésite puis finit par trouver le « café chantant » où l’attend sa logeuse. Il entre. Praha, « le seuil » en tchèque. Prague, bâtie à la croisée de l’Europe et de la Bohême, de l’histoire et du rêve. Ainsi débute la nouvelle « Le Passant de Prague » tirée du recueil L’Hérésiarque et compagnie. En quelques paragraphes, le poète recrée l’atmosphère fantastique de la ville mythique où se mêlent héritage et prophétie. Suivons-le au coeur du labyrinthe aux « mille tours » et mille mots, car le voyage à Prague est aussi un voyage au pays des lettres.
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