Les élections de mai prochain vont se dérouler dans un climat de tension politique sans précédent pour l’Union européenne. Le Royaume-Uni a voté sa sortie, une dizaine de pays, dont l’Italie, sont dirigés par des leaders populistes ou par des coalitions intégrant un parti extrémiste. Ailleurs, les gouvernements conservateurs, libéraux ou sociaux-démocrates font face à la poussée des eurosceptiques.
Cette montée des extrêmes est un défi pour l’UE. Elle remet en cause sa cohésion, elle l’oblige à réagir. Cas le plus emblématique, la Hongrie de Viktor Orbán fait l’objet, depuis septembre 2018, d’une procédure de sanction au titre de l’article 7 du traité sur l’Union européenne pour « risque clair de violation grave » des valeurs de celle-ci. Cette mesure disciplinaire a été votée par les eurodéputés, ce qui lui confère une dimension politique majeure. La Pologne est également visée par le même article 7, activé à son encontre un an plus tôt par la Commission.
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