Par Étienne Augris, professeur d'histoire-géographie
Après son retrait de l’accord de 2015 en mai dernier, le président Trump a décidé de rétablir en août la plupart des sanctions décidées par ses prédécesseurs depuis 1996. Ces sanctions ne touchent pas que les firmes américaines. Toute entreprise faisant des transactions en dollars ou ayant une activité sur le territoire américain, peut être condamnée par les États-Unis à des amendes dissuasives. Les flux bancaires internationaux étant le plus souvent en dollars, toute firme multinationale est potentiellement concernée. BNP Paribas en avait fait les frais avant 2015, en devant acquitter une amende record.
Ainsi, est de nouveau susceptible de poursuites aux États-Unis toute personne ou entreprise ayant permis au gouvernement iranien d’acquérir des dollars (dès août), ou ayant réalisé une transaction avec le gouvernement iranien, la banque centrale, les compagnies nationales du pétrole et du gaz et une liste d’individus identifiés comme proches du régime (en novembre). Des exceptions sont possibles pour des raisons médicales ou humanitaires. Sont spécialement visés les secteurs de l’automobile, de l’énergie et du transport (ports et affrètement).
Après son retrait de l’accord de 2015 en mai dernier, le président Trump a décidé de rétablir en août la plupart des sanctions décidées par ses prédécesseurs depuis 1996. Ces sanctions ne touchent pas que les firmes américaines. Toute entreprise faisant des transactions en dollars ou ayant une activité sur le territoire américain, peut être condamnée par les États-Unis à des amendes dissuasives. Les flux bancaires internationaux étant le plus souvent en dollars, toute firme multinationale est potentiellement concernée. BNP Paribas en avait fait les frais avant 2015, en devant acquitter une amende record.
Ainsi, est de nouveau susceptible de poursuites aux États-Unis toute personne ou entreprise ayant permis au gouvernement iranien d’acquérir des dollars (dès août), ou ayant réalisé une transaction avec le gouvernement iranien, la banque centrale, les compagnies nationales du pétrole et du gaz et une liste d’individus identifiés comme proches du régime (en novembre). Des exceptions sont possibles pour des raisons médicales ou humanitaires. Sont spécialement visés les secteurs de l’automobile, de l’énergie et du transport (ports et affrètement).
Lire la suite ?
Vous êtes abonné ?
Pour lire la suite, saisissez vos identifiants
Quelle est l'adresse email avec laquelle vous vous êtes inscrit ?
A lire aussi...
Iran : Après les sanctions américaines
Par Étienne Augris, professeur d’histoire-géographie Le 8 mai dernier, le président des États-Unis Donald Trump a annoncé le retrait de son pays de l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne le 14 juillet 2015 par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Allemagne et l’Union européenne, et validé par l’Agence …
Iran : L’héritage de la révolution de 1979
Par Étienne Augris, professeur d’histoire-géographie Il y a tout juste quarante ans, le régime autoritaire du Shah d’Iran prenait fin. Installé sur le trône à la place de son père par les Alliés pendant la guerre, Mohammad Reza Pahlavi était devenu le fidèle « gendarme » des Américains après leur coup d’État de 1953 contre …