Par Étienne Augris, professeur d'histoire-géographie
Il y a tout juste quarante ans, le régime autoritaire du Shah d’Iran prenait fin. Installé sur le trône à la place de son père par les Alliés pendant la guerre, Mohammad Reza Pahlavi était devenu le fidèle « gendarme » des Américains après leur coup d’État de 1953 contre le Premier ministre nationaliste Mossadegh, qui avait eu l’audace de nationaliser le pétrole. Modernisant à marche forcée, le Shah impose la laïcisation et l’occidentalisation. Sa « révolution blanche » lui vaut des soutiens parmi l’élite et dans les campagnes en raison de la réforme agraire. Mais ces changements ne sont pas toujours bien perçus. Et la Savak, police politique du Shah, tient d’une main ferme un pouvoir de moins en moins légitime.
Il y a tout juste quarante ans, le régime autoritaire du Shah d’Iran prenait fin. Installé sur le trône à la place de son père par les Alliés pendant la guerre, Mohammad Reza Pahlavi était devenu le fidèle « gendarme » des Américains après leur coup d’État de 1953 contre le Premier ministre nationaliste Mossadegh, qui avait eu l’audace de nationaliser le pétrole. Modernisant à marche forcée, le Shah impose la laïcisation et l’occidentalisation. Sa « révolution blanche » lui vaut des soutiens parmi l’élite et dans les campagnes en raison de la réforme agraire. Mais ces changements ne sont pas toujours bien perçus. Et la Savak, police politique du Shah, tient d’une main ferme un pouvoir de moins en moins légitime.
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