Par Eric Monsinjon, professeur d'histoire de l'art à la Comédie-Française et en écoles préparatoires
Il arrive que certaines villes soient auréolées d’une réputation encombrante. C’est le cas de Bruges. Bijou médiéval le plus visité de Belgique, la ville flamande séduit par ses élégantes demeures de briques et ses églises gothiques ornées de retables. Ses canaux romantiques l’assimilent à une « Venise du Nord ». Comme la Sérénissime (voir L’Âme des lieux n°1), la ville est devenue un cliché romantique pour amoureux. Mais, au-delà de la carte postale, Bruges révèle une âme flamboyante au passé exceptionnel. Les premières traces de la cité remontent à 2 000 ans. Les Romains s’y étaient installés en raison de sa proximité avec la mer, qui facilitait le commerce avec l’Angleterre et la Gaule.
Il arrive que certaines villes soient auréolées d’une réputation encombrante. C’est le cas de Bruges. Bijou médiéval le plus visité de Belgique, la ville flamande séduit par ses élégantes demeures de briques et ses églises gothiques ornées de retables. Ses canaux romantiques l’assimilent à une « Venise du Nord ». Comme la Sérénissime (voir L’Âme des lieux n°1), la ville est devenue un cliché romantique pour amoureux. Mais, au-delà de la carte postale, Bruges révèle une âme flamboyante au passé exceptionnel. Les premières traces de la cité remontent à 2 000 ans. Les Romains s’y étaient installés en raison de sa proximité avec la mer, qui facilitait le commerce avec l’Angleterre et la Gaule.
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