Par Jean-Baptiste Veber, professeur d'histoire-géographie
Pour identifier les « lieux » de la guerre de 1914-1918, on évoque en général les batailles de la Marne, de Verdun, de la Somme ou du Chemin des Dames. Autant d’affrontements localisés dans les vastes plaines du Nord et du Nord-Est de la France – d’où l’association que nous faisons souvent entre ce type de paysage et les combats de la Grande Guerre. La sauvagerie de celle-ci, qui fut la première à être qualifiée de mondiale, s’épanouit cependant partout et même en France, elle trouva un terrain d’affrontement dans une autre sorte de paysage – la montagne.
Les Vosges furent ainsi le théâtre de combats d’une intensité rare, et la relative méconnaissance de cette partie du front fait qu’aujourd’hui de nombreux vestiges demeurent dans leur état originel, s’ils n’ont pas été pillés par des collectionneurs peu scrupuleux. Ces dernières années, un site a été mis en avant, celui du Hartmannswillerkopf en Haute-Alsace, proche de Mulhouse, qui a vu se dérouler la bataille la plus meurtrière de cette partie du front. C’est là qu’a été bâti le premier historial franco-allemand de la Première Guerre mondiale. François Hollande en a posé la première pierre avec son homologue allemand le 3 août 2014, date anniversaire du début de la Grande Guerre. O
Le « Verdun » des Vosges
Pour identifier les « lieux » de la guerre de 1914-1918, on évoque en général les batailles de la Marne, de Verdun, de la Somme ou du Chemin des Dames. Autant d’affrontements localisés dans les vastes plaines du Nord et du Nord-Est de la France – d’où l’association que nous faisons souvent entre ce type de paysage et les combats de la Grande Guerre. La sauvagerie de celle-ci, qui fut la première à être qualifiée de mondiale, s’épanouit cependant partout et même en France, elle trouva un terrain d’affrontement dans une autre sorte de paysage – la montagne.
Les Vosges furent ainsi le théâtre de combats d’une intensité rare, et la relative méconnaissance de cette partie du front fait qu’aujourd’hui de nombreux vestiges demeurent dans leur état originel, s’ils n’ont pas été pillés par des collectionneurs peu scrupuleux. Ces dernières années, un site a été mis en avant, celui du Hartmannswillerkopf en Haute-Alsace, proche de Mulhouse, qui a vu se dérouler la bataille la plus meurtrière de cette partie du front. C’est là qu’a été bâti le premier historial franco-allemand de la Première Guerre mondiale. François Hollande en a posé la première pierre avec son homologue allemand le 3 août 2014, date anniversaire du début de la Grande Guerre. O
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