Par Sophie Doudet, professeure de culture générale à Sciences Po Aix
C’est l’histoire d’une petite fille vêtue de rouge et tenant bien serré contre elle son panier d’osier. La route est droite qui va de chez sa mère à la chaumière de sa grand-mère. La route est droite mais elle est bordée d’arbres majestueux et de futaies odorantes. Et les fleurs sont si belles qui brillent dans le soleil, là-bas au loin, dans la clairière interdite. Un bouquet ferait tant de joie à son aïeule… La petite quitte le chemin : elle « gauchit » comme on dit à l’époque. La suite est connue : la voix du loup si suave, ses yeux qui brûlent d’envie et ses crocs fascinants… Le principe de réalité cède devant celui de plaisir : tout se joue là, bien avant le lit de mère-grand, à la croisée des chemins, sous l’ombre bleue des sapins et dans les replis de « l’obscure forêt ».
C’est l’histoire d’une petite fille vêtue de rouge et tenant bien serré contre elle son panier d’osier. La route est droite qui va de chez sa mère à la chaumière de sa grand-mère. La route est droite mais elle est bordée d’arbres majestueux et de futaies odorantes. Et les fleurs sont si belles qui brillent dans le soleil, là-bas au loin, dans la clairière interdite. Un bouquet ferait tant de joie à son aïeule… La petite quitte le chemin : elle « gauchit » comme on dit à l’époque. La suite est connue : la voix du loup si suave, ses yeux qui brûlent d’envie et ses crocs fascinants… Le principe de réalité cède devant celui de plaisir : tout se joue là, bien avant le lit de mère-grand, à la croisée des chemins, sous l’ombre bleue des sapins et dans les replis de « l’obscure forêt ».
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