Par Hugo Billard, professeur d'histoire-géographie et géopolitique en classes préparatoires
La Russie se veut européenne depuis que le cartographe Tatitchev, en 1739, a proposé l’idée que la frontière orientale de l’Europe se trouvait dans les monts Oural. Manière d’inscrire la Russie comme une puissance européenne, ce qui est accentué par la concentration de la population à l’ouest de l’Oural. Dans les années 1990, Boris Eltsine puis, surtout à partir de 1999, Vladimir Poutine ont théorisé l’idée que les États situés aux frontières de l’ex-URSS constituaient la zone d’influence naturelle de la Russie postsoviétique, inventant le terme « Étranger Proche ».
La Russie se veut européenne depuis que le cartographe Tatitchev, en 1739, a proposé l’idée que la frontière orientale de l’Europe se trouvait dans les monts Oural. Manière d’inscrire la Russie comme une puissance européenne, ce qui est accentué par la concentration de la population à l’ouest de l’Oural. Dans les années 1990, Boris Eltsine puis, surtout à partir de 1999, Vladimir Poutine ont théorisé l’idée que les États situés aux frontières de l’ex-URSS constituaient la zone d’influence naturelle de la Russie postsoviétique, inventant le terme « Étranger Proche ».
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