Par Hugo Billard, professeur d'histoire-géographie et géopolitique en classes préparatoires
Les hydrocarbures sont a priori une force pour la Russie. Le pays possède 6,4 % des réserves mondiales de pétrole et surtout 17,3 % des réserves de gaz naturel*. L’énergie représente 25 % de la richesse produite sur le sol russe (PIB) et 57 % de ses exportations. Si les condamnations internationales contre les interventions de la Russie à ses frontières (Caucase 2004, Ukraine 2014) bloquent nombred’investissements et d’exportations russes à l’étranger, les achats chinois et de l’est européen permettent au pays de se maintenir comme un des leaders mondiaux en matière énergétique. Et le fait que ce secteur n’emploie que 3 à 4 % de la population active limite les conséquences politiques et sociales des mouvements fréquents du prix des hydrocarbures.
Les hydrocarbures sont a priori une force pour la Russie. Le pays possède 6,4 % des réserves mondiales de pétrole et surtout 17,3 % des réserves de gaz naturel*. L’énergie représente 25 % de la richesse produite sur le sol russe (PIB) et 57 % de ses exportations. Si les condamnations internationales contre les interventions de la Russie à ses frontières (Caucase 2004, Ukraine 2014) bloquent nombred’investissements et d’exportations russes à l’étranger, les achats chinois et de l’est européen permettent au pays de se maintenir comme un des leaders mondiaux en matière énergétique. Et le fait que ce secteur n’emploie que 3 à 4 % de la population active limite les conséquences politiques et sociales des mouvements fréquents du prix des hydrocarbures.
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