Par Étienne Augris, professeur d'histoire-géographie
Emmanuel Ramazani Shadary deviendra-t-il le nouveau président de la République démocratique du Congo, le 23 décembre prochain ? Il est en tout cas le candidat adoubé par Joseph Kabila, président du pays depuis 2001. Celui-ci n’a pas pu se représenter, la constitution lui interdisant un troisième mandat. Il a cependant réussi à prolonger son mandat de deux ans, l’organisation de l’élection présidentielle ayant été sans cesse reportée. L’affaire n’est toutefois pas réglée. De nombreuses incertitudes planent encore sur le scrutin et font craindre un report. Des opposants n’ont pas pu s’inscrire (Katumbi) ou ont été invalidés (Bemba) par une commission électorale qui manque d’indépendance, et les listes électorales n’ont pas pu être révisées. Enfin, les « machines à voter » sont considérées par l’opposition qui peine à s’unir – ce qui est un handicap alors que l’élection n’est qu’à un tour – comme de possibles « machines à tricher ». Ainsi, l’élection démocratique du nouveau président congolais s’annoncent- elle comme un défi de taille, alors qu’aucune alternance ne s’est déroulée pacifiquement et démocratiquement depuis l’indépendance, en 1960.
Emmanuel Ramazani Shadary deviendra-t-il le nouveau président de la République démocratique du Congo, le 23 décembre prochain ? Il est en tout cas le candidat adoubé par Joseph Kabila, président du pays depuis 2001. Celui-ci n’a pas pu se représenter, la constitution lui interdisant un troisième mandat. Il a cependant réussi à prolonger son mandat de deux ans, l’organisation de l’élection présidentielle ayant été sans cesse reportée. L’affaire n’est toutefois pas réglée. De nombreuses incertitudes planent encore sur le scrutin et font craindre un report. Des opposants n’ont pas pu s’inscrire (Katumbi) ou ont été invalidés (Bemba) par une commission électorale qui manque d’indépendance, et les listes électorales n’ont pas pu être révisées. Enfin, les « machines à voter » sont considérées par l’opposition qui peine à s’unir – ce qui est un handicap alors que l’élection n’est qu’à un tour – comme de possibles « machines à tricher ». Ainsi, l’élection démocratique du nouveau président congolais s’annoncent- elle comme un défi de taille, alors qu’aucune alternance ne s’est déroulée pacifiquement et démocratiquement depuis l’indépendance, en 1960.
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