Par Étienne Augris, professeur d'histoire-géographie. Cartographie : Allix Piot
L’élection présidentielle en Algérie est l’un des événements à suivre, ce printemps. L’élection donnera-t-elle lieu à une campagne démocratique, ouverte et transparente ? Fixé au 18 avril, le scrutin apparait déjà bien verouillé : le président Abdelaziz Bouteflika – constamment réélu depuis 1999, qui ne s’exprime plus et est représenté dans les inaugurations officielles par son portrait – a annoncé le 10 février qu’il se représentait pour un cinquième mandat alors que la constitution n’en prévoit que… deux.
L’Algérie est officiellement un régime semi-présidentiel dans lequel le président, élu au suffrage universel direct, dispose de pouvoirs étendus. L’exécutif compte aussi un Premier ministre responsable devant l’Assemblée, soutenu par une majorité composée du FLN (Front de Libération Nationale) et de ses alliés du RND (Rassemblement National Démocratique).
L’élection présidentielle en Algérie est l’un des événements à suivre, ce printemps. L’élection donnera-t-elle lieu à une campagne démocratique, ouverte et transparente ? Fixé au 18 avril, le scrutin apparait déjà bien verouillé : le président Abdelaziz Bouteflika – constamment réélu depuis 1999, qui ne s’exprime plus et est représenté dans les inaugurations officielles par son portrait – a annoncé le 10 février qu’il se représentait pour un cinquième mandat alors que la constitution n’en prévoit que… deux.
L’héritage des années noires
L’Algérie est officiellement un régime semi-présidentiel dans lequel le président, élu au suffrage universel direct, dispose de pouvoirs étendus. L’exécutif compte aussi un Premier ministre responsable devant l’Assemblée, soutenu par une majorité composée du FLN (Front de Libération Nationale) et de ses alliés du RND (Rassemblement National Démocratique).
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