Un pays « roulant » de buttes et de vallons, où alternent forêts et bocages, champs de colza apportant leur touche de jaune au printemps, et bien sûr vignobles couvrant les collines d’or et de rouge à l’automne. Avec un point culminant, le piton de Sancerre qui domine de plus d’une centaine de mètres le cours de la Loire en contrebas. Le Sancerrois est sans aucun doute l’exemple même d’une « région naturelle » de France : une région à la géographie bien typée, bordée par la Loire sur son flanc oriental et par le plateau berrichon à l’ouest, et associée à une identité culturelle ancrée dans l’histoire. Elle faisait jadis partie du Berry lequel est devenu, dans ses grandes lignes, département du Cher à la Révolution française.
Quand les brumes matinales remontent du fleuve, s’infiltrent par les vallons et encerclent son piton rocheux, le village de Sancerre évoque une sorte de Mont-Saint-Michel échoué à l’intérieur des terres. Ses remparts et ses donjons ont disparu, mais on devine à quel point la cité médiévale a dû autrefois constituer une importante citadelle, contrôlant le trac sur la Loire et protégeant le flanc oriental du Berry. Aujourd’hui, elle protège surtout son art de vivre, son vin et sa gastronomie.
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