Par Noël Coye, conservateur du patrimoine (pôle international de la préhistoire)
Nos lointains ancêtres ont fait la renommée des rives de la Vézère. De façon surprenante, ils ont aussi contribué à en façonner l’identité et le paysage.
Pour l’amateur de préhistoire, se rendre en Dordogne et plus particulièrement en vallée de la Vézère pour la première fois constitue une expérience singulière : la découverte d’un territoire qui lui est physiquement étranger, mais dont le parcours est jalonné par une succession de lieux aux noms parfaitement connus, familiers. De sorte que parcourir la route qui serpente entre falaises et Vézère, de Montignac aux Eyzies-de-Tayac, et au-central. Un réseau hydrographique complexe (Dordogne, Vézère, Céou, Isle, Beunes...) entaille un substrat calcaire, trace un ensemble de vallées et dégage de hautes falaises. Celles-ci offrent à l’homme de Neandertal, puis à son successeur l’homme de Cro-Magnon – aujourd’hui intégré au concept plus large d’homme anatomiquement moderne – delà vers Le Bugue ou Périgueux, n’est pas seulement explorer un territoire mais aussi accomplir un voyage à travers 400 000 ans d’aventure humaine. En vallée de la Vézère, l’occupation humaine est en effet ancienne et dense, inscrite durablement dans les paysages grâce à d’exceptionnelles conditions de conservation. Elle a été massivement révélée à partir des années 1860 par les recherches de l’archéologie préhistorique. À tel point que cette science, alors en pleine formation, a trouvé ici un terrain d’exploration privilégié. Et que les bords de la Vézère ont acquis une renommée mon- diale auprès de la communauté de chercheurs.
Nos lointains ancêtres ont fait la renommée des rives de la Vézère. De façon surprenante, ils ont aussi contribué à en façonner l’identité et le paysage.
Pour l’amateur de préhistoire, se rendre en Dordogne et plus particulièrement en vallée de la Vézère pour la première fois constitue une expérience singulière : la découverte d’un territoire qui lui est physiquement étranger, mais dont le parcours est jalonné par une succession de lieux aux noms parfaitement connus, familiers. De sorte que parcourir la route qui serpente entre falaises et Vézère, de Montignac aux Eyzies-de-Tayac, et au-central. Un réseau hydrographique complexe (Dordogne, Vézère, Céou, Isle, Beunes...) entaille un substrat calcaire, trace un ensemble de vallées et dégage de hautes falaises. Celles-ci offrent à l’homme de Neandertal, puis à son successeur l’homme de Cro-Magnon – aujourd’hui intégré au concept plus large d’homme anatomiquement moderne – delà vers Le Bugue ou Périgueux, n’est pas seulement explorer un territoire mais aussi accomplir un voyage à travers 400 000 ans d’aventure humaine. En vallée de la Vézère, l’occupation humaine est en effet ancienne et dense, inscrite durablement dans les paysages grâce à d’exceptionnelles conditions de conservation. Elle a été massivement révélée à partir des années 1860 par les recherches de l’archéologie préhistorique. À tel point que cette science, alors en pleine formation, a trouvé ici un terrain d’exploration privilégié. Et que les bords de la Vézère ont acquis une renommée mon- diale auprès de la communauté de chercheurs.
Lire la suite ?
Vous êtes abonné ?
Pour lire la suite, saisissez vos identifiants
Quelle est l'adresse email avec laquelle vous vous êtes inscrit ?