Par Eddy Fougier, expert spécialiste des mouvements protestataires et alternatifs
Le projet de Biovallée doit beaucoup aux néoruraux et notamment aux pionniers – d’origine étrangère – du bio, mais il s’inscrit aussi dans l’histoire singulière de ce territoire qui, depuis des siècles, combine à la fois une âme contestataire et de résistance face aux pouvoirs établis, et une tradition d’accueil et de refuge.
La région, et tout particulièrement le Diois, est une vieille terre protestante. Les réformés s’y réfugièrent en masse lors des guerres de Religion. Et à la fin du xvie siècle, la ville – protestante à 95 % – était une « place de sûreté » pour ceux-ci. Ils y fondèrent même en 1604 une Académie à la renommée internationale.
Le projet de Biovallée doit beaucoup aux néoruraux et notamment aux pionniers – d’origine étrangère – du bio, mais il s’inscrit aussi dans l’histoire singulière de ce territoire qui, depuis des siècles, combine à la fois une âme contestataire et de résistance face aux pouvoirs établis, et une tradition d’accueil et de refuge.
La région, et tout particulièrement le Diois, est une vieille terre protestante. Les réformés s’y réfugièrent en masse lors des guerres de Religion. Et à la fin du xvie siècle, la ville – protestante à 95 % – était une « place de sûreté » pour ceux-ci. Ils y fondèrent même en 1604 une Académie à la renommée internationale.
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