Immensité, solitude, forteresse. Au xiie siècle comme au xxie siècle, la chartreuse de la Verne est un ailleurs lointain et solitaire au milieu du massif des Maures. Cette grande forêt verte et dense de chênes et de châtaigniers couvre un beau morceau du Var : 60 kilomètres de long sur 30 de large entre littoral et plaine. Sa géologie est douce, faite de sommets et de vallons, terrains primaires des gneiss et des micaschistes dont les paillettes brillent sous le vif soleil de Provence. À propos des Maures, on aime lire les mots du géographe Pierre Foncin et ses descriptions rigoureuses et poétiques à la fois : « Le profil des montagnes arasées, aperçu de loin, présente des formes arrondies, des angles émoussés, de molles ondulations qui décèlent une longue usure et contrastent avec les vives arêtes de la Provence alpestre. »1
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