Par la Rédaction
paru en mars 2019
L'Âme des Lieux N° 4
    • La fondation
    • Sept siècles d'occupation par les Chartreux
    • Des ruines lyriques et romantiques
    • Une révolution en 1968
    • Une maîtrise d'ouvrage atypique et efficace
    • Bâtir une église romaine au XXIe siècle
    • Des dizaines de corps de métiers
    • Plus de 40 000 visiteurs

    La chartreuse de la Verne

    Tombé en ruine au xixe siècle, ce monastère a fait l’objet d’une rénovation exemplaire, respectueuse de l’histoire et de la quiétude du lieu.
    Immensité, solitude, forteresse. Au xiie siècle comme au xxie siècle, la chartreuse de la Verne est un ailleurs lointain et solitaire au milieu du massif des Maures. Cette grande forêt verte et dense de chênes et de châtaigniers couvre un beau morceau du Var : 60 kilomètres de long sur 30 de large entre littoral et plaine. Sa géologie est douce, faite de sommets et de vallons, terrains primaires des gneiss et des micaschistes dont les paillettes brillent sous le vif soleil de Provence. À propos des Maures, on aime lire les mots du géographe Pierre Foncin et ses descriptions rigoureuses et poétiques à la fois : « Le profil des montagnes arasées, aperçu de loin, présente des formes arrondies, des angles émoussés, de molles ondulations qui décèlent une longue usure et contrastent avec les vives arêtes de la Provence alpestre. »1

    Un sentier au coeur de la châtaigneraie permet de p

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