Par la Rédaction
paru en décembre 2018
L'Âme des Lieux N° 3
    • Reconstitution de la vie au fond...
    • ... Et du quotidien à la cité minière
    • Conserver la mémoire de la mine

    Lewarde : Voyage au centre de la mine

    Dans le Nord, le Centre historique de Lewarde, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012, est l’un des grands lieux de la mémoire minière en France. De l’explication géologique au récit de la vie des mineurs, il propose une immersion dans l’univers de l’extraction du charbon.
    Par Odile Lefranc, journaliste

    Les deux tours de garde métalliques, qui s’élèvent au-dessus des bâtiments industriels en brique rouge, se découpent dans le ciel gris du Nord. Elles sont construites sur les ouvertures des deux puits de mine de la fosse Delloye, à la sortie de Lewarde une bourgade de 2 500 habitants qui vivait de l’agriculture et de l’extraction du grès avant son activité minière. Ici, les mineurs ont extrait plus de 1 000 tonnes de charbon par jour durant les 40 ans de son exploitation, de 1931 à 1971. Au centre de l’infrastructure, une grande cour, recouverte de cailloux rouges, qu’on appelle le carreau de la fosse, où sont exposées quelques locomotives d’un temps révolu. Plus loin, après la grande verrière qui abrite les machines d’extraction, la passerelle de mise à stock qui relie les deux puits. Le spectre de Germinal hante les huit hectares de cette cité minière, reconvertie en musée en 1984, et dont le patrimoine industriel a été classé monument historique en 2009. Situé à 8 kilomètres de Douai, le site accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs, curieux de marcher dans les pas des « gueules noires ».

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