Par la Rédaction
paru en septembre 2018
L'Âme des Lieux N° 2
    • Vingt-trois présidents
    • « Une menace qui rôde »
    • Mobiliser inchangé
    • Perpétuer le rêve

    Les fantômes de l’Élysée

    Beaucoup ont voulu y échapper… Nul n’y est parvenu. Du général de Gaulle à Emmanuel Macron, le palais présidentiel impose à ses occupants le poids de deux siècles d’histoire, et d’étranges frissons.
    Par Nicolas Prissette, journaliste politique

    Quand il s’installe au premier étage de l’Élysée, l e 16 mai 2007, Henri Guaino a le coeur battant. Nicolas Sarkozy a été investi président de la République quelques instants plus tôt. Le fidèle « conseiller spécial » – c’est son titre – pose ses cartons dans le Salon d’angle. Une pièce chargée d’histoire qui fut la chambre de Murat, propriétaire des lieux au début du xixe siècle et, plus tard, celle de l’impératrice Eugénie, la femme de Napoléon III. C’est l’un des plus beaux emplacements du palais. Deux fenêtres donnent sur la cour plantée, deux autres sur le jardin. Au loin, on distingue le dôme du Grand Palais.

    Surtout, l’occupant y jouit d’une proximité fort jalousée avec le président de la République. Nicolas Sarkozy sera là, à quelques mètres, après le secrétariat et les doubles portes. Il occupera le Salon doré, le bureau traditionnel du chef de l’État, comme Charles de Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac…

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