Par Hugo Billard, professeur d'histoire-géographie et géopolitique en classes préparatoires
En 2015, l’Union européenne a vu arriver plus d’un million de migrants par mer et terre. La politique migratoire de l’Union est en partie inadaptée à gérer une telle crise. En 1990, la convention de Schengen supprime tout contrôle des personnes à l’intérieur de la CEE, future Union européenne, et la convention de Dublin dé nit que l’État qui a reçu une demande d’asile extérieure à la CEE en est responsable. En 1997, le traité d’Amsterdam prévoit que la Commission européenne s’occupe d’une politique d’immigration commune (visa européen, lutte contre l’immigration clandestine).
Mais l’application de ces politiques reste pour l’essentiel entre les mains des États notamment ceux frontaliers (Méditerranée) ou qui gèrent les principaux aéroports d’arrivée (Londres, Paris). En 2004, quand adhèrent à l’UE une grande partie des États de l’est de l’Europe, est créée l’agence européenne Frontex, à Varsovie, qui coordonne la gestion des frontières extérieures de l’Union avec les États membres, mais ne peut rien leur imposer.
En 2015, l’Union européenne a vu arriver plus d’un million de migrants par mer et terre. La politique migratoire de l’Union est en partie inadaptée à gérer une telle crise. En 1990, la convention de Schengen supprime tout contrôle des personnes à l’intérieur de la CEE, future Union européenne, et la convention de Dublin dé nit que l’État qui a reçu une demande d’asile extérieure à la CEE en est responsable. En 1997, le traité d’Amsterdam prévoit que la Commission européenne s’occupe d’une politique d’immigration commune (visa européen, lutte contre l’immigration clandestine).
Des politiques nationales
Mais l’application de ces politiques reste pour l’essentiel entre les mains des États notamment ceux frontaliers (Méditerranée) ou qui gèrent les principaux aéroports d’arrivée (Londres, Paris). En 2004, quand adhèrent à l’UE une grande partie des États de l’est de l’Europe, est créée l’agence européenne Frontex, à Varsovie, qui coordonne la gestion des frontières extérieures de l’Union avec les États membres, mais ne peut rien leur imposer.
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