Par David Perier, professeur d'histoire-géographie
Les« déserts médicaux » sont devenus les symboles de « l’abandon » des populations des territoires ruraux les plus fragiles. Selon le ministère de la Santé, il y a désert médical lorsque le nombre de médecins par habitants est inférieur de 30 % à la moyenne nationale. Sachant que la France compte environ en moyenne 400 médecins pour 100 000 habitants, il y aurait « désert médical » en dessous du seuil de 300 médecins pour 100 000 habitants. Beaucoup de territoires hyper ruraux sont dans cette situation. Ainsi, si l’on compte 1 080 médecins pour 100 000 habitants à Paris, ils ne sont que 238 pour 100 000 habitants dans l’Ain ou 264 en Haute-Saône1. Dans certains départements, la moyenne cache d’importantes disparités : si l’Ardèche se situe juste au-dessus du seuil de 300 médecins, ce n’est pas le cas de la montagne ardéchoise, au contact de la Lozère et de la Haute-Loire.
Les« déserts médicaux » sont devenus les symboles de « l’abandon » des populations des territoires ruraux les plus fragiles. Selon le ministère de la Santé, il y a désert médical lorsque le nombre de médecins par habitants est inférieur de 30 % à la moyenne nationale. Sachant que la France compte environ en moyenne 400 médecins pour 100 000 habitants, il y aurait « désert médical » en dessous du seuil de 300 médecins pour 100 000 habitants. Beaucoup de territoires hyper ruraux sont dans cette situation. Ainsi, si l’on compte 1 080 médecins pour 100 000 habitants à Paris, ils ne sont que 238 pour 100 000 habitants dans l’Ain ou 264 en Haute-Saône1. Dans certains départements, la moyenne cache d’importantes disparités : si l’Ardèche se situe juste au-dessus du seuil de 300 médecins, ce n’est pas le cas de la montagne ardéchoise, au contact de la Lozère et de la Haute-Loire.
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